Пещерная живопись – сюжеты и техника, страница 3

Задание №3

1.  Создайте таблицу (2 колонки). В левую колонку таблицы скопируйте выполненное задание №2 (русский вариант). Оставьте выделенные слова, остальную часть текста удалите.

2.  Поставьте существительные/подлежащие в единственное число. Разместите их в правой колонке таблицы.

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(единственное число)

Задание №4

Слушайте текст (французский вариант). В процессе аудирования выделите синим цветом узнанные слова во французском варианте текста.

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Thème 2.

La peinture pariétale –sujets et techniques

Les splendides peintures qui ornent les parois de certaines grottes du sud de la France et de l'Espagne ont été réalisées il y a douze mille à trente-cinq mille ans, par des artistes qui travaillaient, même durant le jour, dans une obscurité presque com­plète. Certaines de ces œuvres sont très éloignées de la lumière extérieure: ainsi, la grande salle de la grotte de Niaux, dans l’Ariège, se trouve à plus de 800 mètres de l’entrée.

Pour s'éclairer, les artistes de l'âge de pierre devaient se contenter de la flamme vacillante de lampes rudimentaires, dont plusieurs ont été retrouvées dans les grottes; leurs parois présentent d'ailleurs de nombreuses traces de fumée. Ces lampes étaient faites d'une pierre évidée dans laquelle on brûlait une mèche confec­tionnée avec des poils d'animaux ou des fibres végétales (parfois une brindille de genévrier, comme à Lascaux) imbibée de graisse animale.

Les oeuvres de ces grottes représentent surtout des animaux dont dépendait la subsistance des hommes de cette époque. Beaucoup sont de simples silhouettes dessinées d'une seule couleur; d'autres sont peintes. Les contours sont parfois gravés ou tracés en noir. Quelques artistes ont peint avec leurs doigts.

Les couleurs se préparaient à partir de pigments naturels : oxyde ferreux, ocre jaune ou rouge, oxyde de manganèse (noir), hématite (brun rougeâtre), kaolin (blanc). Les fouilles effectuées à Lascaux ont révélé que les peintres broyaient d'abord les minéraux avec un pilon dans une sorte de mortier puis mélangeaient leurs couleurs sur des pierres plates. Le charbon de bois et le quartz entraient aussi dans certaines préparations.

Les couleurs étaient sans doute pétries avec de la graisse pour obtenir une pâte colorante résistant à l'humidité. Celles de Lascaux ont été additionnées d'eau d'infil­tration riche en carbonate de calcium, qui les protégeait d'une dégradation rapide. On appliquait les pigments avec des brosses faites de touffes de gros poils et de crins d'animaux, ou avec des tampons de mousse ou de fourrure.

Certaines peintures ont été réalisées dans d'étroits goulets d'à peine 1 mètre de haut, où les hommes devaient s'accroupir ou s'allon­ger. D'autres se trouvent à des hauteurs inaccessibles sans échafaudage. A Lascaux, les archéologues ont découvert des traces jusqu'à près de 5 mètres au-dessus du sol. À environ 2 mètres de haut, les deux parois d'un passage sont percées de trous de 10 centimètres de profondeur, qui servaient probablement de points de fixation à une plate-forme de bois permettant d'atteindre le plafond.

Une des explications de l'art paléolithique est la magie de la chasse. Elle avait deux faces: la magie de la fécondité, pour la reproduction des troupeaux, et la magie de la destruc­tion, contre les animaux nuisibles, habituellement non chassés – les lions, par exemple. L'ensemble étant destiné à favoriser les chasseurs.

Au fond des grottes, l'homme entrait dans un milieu sacré. Il y figurait des images susceptibles de contraindre la réalité : on dessine un bison, on lui met une flèche dessus, à la chas­se, on en tuera beaucoup. Les bisons sont envoûtés grâce à la représentation qu'en font les hommes. On figure une jument avec un gros ventre, elle est pleine, il y aura davantage de poulains dans les années qui viennent. On représente un lion, on dessine une flèche sur lui, les lions vont disparaître. Les images s'ajoutent les unes aux autres, s'empilant au fil des millénaires.