-- Ça, c’est du folklore . C’est pour les gens qui aiment les traditions. On s’habille avec des costumes du Moyen Âge. On défile dans les rues. Il y a aussi du théâtre de rue. On joue des moments de l’histoire de la ville. Et puis on fait la fête, quoi. Vous savez, les gens d’ici aiment bien les traditions. Ils sont même très traditionnalistes. Par exemple, il y a encore beaucoup de gens qui vont à la messe le dimanche. Et en politique aussi on est conservateur. On vote toujours à droite.
-- Dans ces traditions il y a la langue bretonne.
-- Bien sûr. On ne le parle pas dans la vie de tous les jours. Mais il y a des gens qui se réunissent dans les associations. Là, ils parlent le breton. Il y a aussi des cours de breton pour les enfants.
II. Expression orale. Vocabulaire
L’opposition Paris/ province
Mentalités
Mots préférés des Parisiens (non cités par les provinciaux):
original – théâtre – art – voluptueux – émotion – livre – différent – absolu
Mots préférés des provinciaux (non cités par les Parisiens) :
famille – fidélité – honnête – maison – campagne – mariage – naissance -- honneur
Jugements
Des provinciaux sur les Parisins:
Ils sont : -- stressés (91%)
-- élégants (62%)
-- superficiels (44%)
-- antipathiques (38%).
Des Parisiens sur les provinciaux :
-- Ils vivent mieux que nous (70%).
-- Ils travaillent moins que nous (50%).
-- Ils ont toujours quelques années de retard sur nous (40%).
III. Compréhension écrite
Les citadins fuient la ville
En cinq ans, environ deux millons de Français ont quitté la ville pour s’installer dans des villages de moins de 2000 habitants. On pense que ce mouvement va continuer et même s’amplifier.
Quelles sont les raisons de ce phénomène ?
En premier lieu, il y a le désir d’échapper au stress: les citadins supportent de moins en moins le bruit, la foule, les difficultés de transport...
D’autre part, la pollution et ses conséquences sur la santé, celle des enfants surtout, est souvent mentionnée:
« A Paris, les enfants étaient malades du 1er janvier au 31 décembre : Depuis que nous sommes ici, pas un rhume de tout l’hiver ! », explique Anne, qui a sauté le pas l’année dernière.
Autre facteur important : le désir d’avoir plus de temps, du temps pour soi et pour sa famille.
« A Lyon, je ne voyais les enfants que le week-ent, et encore ! Je n’ai pas vu grandir les deux aînés. C’est stupide!» regrette François. Lui aussi a pris sa décision: le 1er juillet, il s’embarque avec sa femme et ses quatre enfants pour un village de 350 habitants à cinquante kilomètres de Lyon.
Bref, on veut prendre le temps de vivre, voir grandir les enfants, voir passer les saisons... Le temps est devenu le bien le plus précieux aux yeux des citadins.
Vocabulaire : s’amplifier: devenir plus grand, plus important; mentionner une raison : citer, donner une raison ; sauter le pas : réaliser concrètement un désir, passer à l‘acte.
Activités de compréhension écrite sur le texte
1. Soulignez les cinq verbes qui appartiennent au même champ sémantique.
Fuir – manger – quitter – partir – savoir – échapper - aimer – écrire – s’embarquer
2. Exode de la ville vers la campagne : quelles sont les principales raisons mentionnées?
3. Ces cinq phrases correspondent-elles au texte ?
a) Le nombre de personnes qui s’installent en ville a augmenté depuis cinq ans.
b) Les enfants des villes sont souvent malades à cause du stress.
c) Avant, François ne voyait pas ses enfants le week-end.
d) A la campagne, on profite mieux de son temps.
e) C’est plus économique de vivre à la campagne.
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